Rock’n’Dollars
En 1975, le premier album
(chanté) de William Sheller «Rock’n’
dollars » paraît chez Philips. Coup d’essai coup de maître pour le single « Rock’n’dollars »
qui fait un carton et l'entraîne en tête des hit-parades. Suivra
"Photos-souvenirs".
En 1976, deuxième opus
« Dans
un vieux rock’n’roll »
incluant « Dans un vieux rock’n’roll », « Le
carnet à spirale » et
« Genève ».
Un titre « Saint-Exupery Airway » est retiré de la
vente suite à procès des héritiers de l’écrivain.
En 1977, troisième album
studio « Symphoman » contenant les succés : « Symphoman », « Hey !
Docteur disco » et « Elle dit soleil,
elle dit… ».
Sheller se positionne d'emblée dans le peloton de tête de ce
mouvement que la
presse musicale a alors baptisé "nouvelle chanson française".
Nouvel
envol
L’année 1978 marque un tournant dans sa
carrière. Sheller décide de ralentir le rythme d’un album par an imposé
les années précédentes, pour prendre du recul et d'amorcer une nouvelle
orientation. Il sera dès lors moins présent dans les magazines pour
teenagers ou autres revues banchées pour
jeunes filles et se fera volontairement plus rare dans les émissions de
variétés façon Guy
Lux. Deux singles paraîtront néanmoins : « J’me
gènerais pas pour dire que
j’t’aime encore »
/ « Les
petites filles modèles »,
puis, « Fier et fou de vous »
/ « La toccatarte ».
<Il
compose « le
violonaire français »,
concerto interprété par Catherine Lara.
En 1979, Il part enregistrer
son nouvel album sur la côte Ouest des Etats Unis. Deux titres sont
extraits en avant-goût sur
l’unique support discographique commercialisé cette année (un 45
Tours) : « Oh!
J’cours tout seul » / « Petit
comme un
caillou ».
Changement de look ou fantaisie passagère, William arbore en cette fin
des seventies une moustache qu'il rasera l'année suivante!
En
1980, sort l'album « Nicolas » avec les perles : « Oh ! J’cours tout seul »,
« Nicolas », « Quand j’étais à vos genoux »
et
deux instrumentaux : « Promenade
française » et « Le petit Schubert est malade »
qui témoignent que les aspirations classiques
de Sheller ne sont pas éteintes.
<Bande
originale du film « Retour
en force ».
< Générique
du journal télévisé de 20 Heures sur TF1.
En 1981, paraît l’album
« J’suis
pas bien » qui recèle les titres : « J’suis pas bien »,
« Les orgueilleuses » et
« Pourquoi t’es plus new wave ».
<Premiers
pas sur une scène parisienne après quelques récitals en province, le 11
mai 81, pour un concert unique à Bobino.
En 1982, Sheller ne produit
qu’un 45 Tours contenant deux inédits : « Rosanna
Banana » / « Message
urgent ».
<
Premier
Olympia, en compagnie des
musiciens de l’album « J’suis pas bien » (qui figurent par
ailleurs sur la pochette). Un enregistrement « live » (le
premier) sortira sur un double album.
<Bande
originale du film « Ma
femme s’appelle reviens ».
En 1983, crise de
l’Industrie du Disque oblige, le nouvel album de William « Simplement »
ne comporte que 6 titres (la maison de disques pensait rentabiliser davantage la vente
de mini-albums) mais
de
belle facture comme : « Les filles de l’aurore »,
« Simplement » ou
« Le capitaine ».
En 1984, CBS sort un
second album instrumental de W.Sheller, après « Lux Aeterna »,
il s’agit des « Quatuors
– Livres I & II ».
Quatuors à cordes interprétés par
Bruno Pasquier, Jacques Prat, Régis Pasquier et Hervé Derrien.
<
Le
titre « Mon Dieu que j’l’aime »
est comercialisé sur 45 Tours en deux versions : la première remixée
et la seconde en anglais
sous le titre : « I
keep movin’ on ».
<Deuxième
passage à l’Olympia en compagnie du quatuor à cordes belge Halvenalf qui fera l’objet
d’un enregistrement discographique.
Symphonique
Sheller
En 1985, l’Orchestre
Symphonique du Languedoc-Roussillon interprète la « Suite
française » dans
le cadre du Festival Radio France,
à Montpellier. Il s’agit d’une suite symphonique pour piano, voix
& orchestre composée par Sheller.
En 1987, nouvel album 4 ans
après le précédent « Univers ». L’un des plus aboutis et premier disque d’or recelant les titres :
« Le nouveau monde », « Basket-ball », « Darjeeling »
ainsi qu’un opéra-cantate « L’Empire de Toholl » dans
la pure tradition
de l’heroïc fantasy. A noter
la prèsence d’une chanson dont le texte est signé Bernard Lavilliers :
« Guernesey ».
<« Quasimodo »
(musique composée par William Sheller sur des textes de Victor Hugo
d’après le célèbre « Notre Dame de
Paris »). Spectacle musical du Théâtre de l’Unité donné sur
les bords de la Seine, à Paris. Avec la chanteuse Nicoletta dans le rôle
d’Esmeralda.
En 1988, bande originale du film « Envoyez les violons ».
En 1989, l’album « Ailleurs »
donne dans le symphonique avec de longs morceaux
musicaux et quelques perles comme
« La tête brûlée »
ou « Le témoin magnifique ».
En 1990, La chanson « Excalibur »
fait l’objet d’un somptueux clip-vidéo réalisé par le dessinateur Philippe
Druillet.
A l’occasion de la collaboration de ces deux artistes hors du commun, un
coffret est édité contenant un cdv avec le clip;
une
cassette vidéo contenant le documentaire making-of ainsi qu’une lithographie
originale dessinée par P.Druillet.
<
Pour
la première fois, il se produit deux semaines durant au Palais
des Congrès avec une formation
symphonique composée de 70 musiciens. Le violoncelliste Jean-Philippe
Audin interprète une pièce
musicale inédite « Concerto
pour violoncelle & orchestre »
composée spécialement à
son attention par W.Sheller.
Un Homme
Heureux
L’année 1991 sera
l’année de tous les succès, avec l’album « Sheller en solitaire »
dans une recette originale : enregistrement
public réalisé en studio et suivant une formule dépouillée: voix et
piano. Il demeurera sa meilleure vente (plus de 800.000 exemplaires vendus à ce
jour). La chanson « Un homme
heureux » remportant tous les
suffrages : saluée par la critique et adoptée par le public. Sheller
remporte 2 Victoires de la Musique
méritées (Meilleure chanson et
Meilleur album)
ainsi que l'Oscar de la Chanson française.
<Sheller
accepte d'être maître de stage au Conservatoire de Bourgoin-Jallieu (Isère) au département
« Musiques actuelles », pour la saison
91/92.
En 1992, pour la fin du stage
du Conservatoire de Bourgoin-Jallieu, 70 élèves interprètent la « Symphonie
pour un jeune Orchestre »,
symphonie inédite composée par
W.Sheller.
En 1993, « Concerto pour trompette »
interprété par le trompettiste Thierry
Caens accompagné par l’Orchestre
des Concerts Lamoureux, sous
la
direction de Yutaka Sado, à la Salle Pleyel de Paris (dimanche 24 janvier 93).
<Bande
originale du film « L’Ecrivain
public ».
En 1994, sort l’album rock « Albion
» enregistré en Angleterre.
Album parenthèse qui déroute une partie de son public
mais est encensé par la critique
rock. A noter une nouvelle version "hard rock" de la chanson « Excalibur ».
<Symphonie
« L’Alternative »
créée par l’Orchestre des Concerts Lamoureux, sous la direction de Yutaka Sado, à la Salle Pleyel de Paris (jeudi 24
mars 94).
<Aria
« L’Aria Dax »
sifflée par la comédienne Micheline
Dax lors de
concerts de W.Sheller à l’Olympia.
En 1995, « Symphonie de poche »
créée par l’Orchestre de
Picardie, sous la direction de Louis Langrée, à la Maison de la
Culture d’Amiens (vendredi 16 juin 95).
<Enregistrement
public « Olympiade
», parution en version intégrale
(Double CD) ou extraits (1 CD) contenant un titre inédit créé sur scène : « Une
dépression d'hiver ».
<"Une
chanson pour tous les gens" chanson
écrite pour Nicoletta figurant sur l'album "J'attends,
j'apprends".
<Concert
unique à Mogador, salle où Sheller ne s'était jamais produit jusqu'
alors.
En 1997, Bande
originale du film « Arlette
»
réalisé par Claude Zidi..
<10ème
édition des "Nuits de Chanpagne" à Troyes, Sheller invité
principal.
600
choristes interprètent ses chansons lors du spectacle de clôture.
<L'Orchestre
Aubois des Jeunes, rassemblant quelques 65 jeunes, interprète un
"Sheller Medley" concocté par le violoniste suédois Anders
Soldh, lors de ce festival.
En 1998, Sortie de l'album de Nicoletta
: "Connivences" contenant 6 titres écrits par
Sheller : "Monsieur l'Armour", "Ricky",
"Jezabel", "Disco Queen", "Le temps d'une heure
de ciel bleu" et "Mrs Wan" qui sera repris par lui-même
sous le titre "Misses Wan".
<"Sheller
s'invite à Pleyel" : concert unique donné par l'Orchestre des
Concerts Lamoureux sous la direction de Pascal Verrot, à la Salle Pleyel
de Paris. Au programme les Oeuvres de Sheller interprétées par ses
invités : Micheline Dax (Aria), Henri Demarquette (une
création : "Elégie
pour violoncelle & orchestre"),
Thierry Caens ("Concerto pour trompette") et la cantatrice soprano
Françoise Pollet qui interprète : "L'homme que je n'aime plus"
(créé par Marie-Paule Belle, en 94) et "La maison rouge".
En 1999, "Concert
d'un soir", concert gratuit dans les studios de RTL, puis,
"Concert privé", dans ceux de RTL2.
<Clip-vidéo
"Centre ville" réalisé par Seb Chéri.
En 2000,
sortie de l'album "Les
machines absurdes" en
janvier. Certifié "Disque d'or", il reçoit le grand prix du
disque Charles Cros.
<Tournée
avec 19 musiciens à travers la France, Belgique et Suisse.
<Olympia
/ Paris (fin février-début mars, pour deux semaines)
<Clip-vidéo
"Moondown" réalisé par Anne
Rohart.
<Concert
unique "Double Jeu" au Théâtre des Champs-Elysées / Paris
d'une durée de 4 heures et comprenant plus de quarante chansons
(11/11/00).
|
(suite)
(2ème
partie)
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