UN ARCHET SUR MES VEINES

 

 

 

J'exagère à peine

C’est comme une douleur qui saigne

Comme ferait en tirant sa rengaine

Un archet sur mes veines

 

Qui connaît ma nature peut témoigner sans peine

De ma réserve extrême

Je ne dis pas qu’on ait tort

 

Mais j’aimerais qu’on en vienne

A juger les efforts que j’ai fait sur moi-même

Pour cacher au-dehors

La misère où tu me traînes

Et là…

 

J'exagère à peine

C’est comme une douleur qui saigne

Comme ferait en tirant sa rengaine

Un archet sur mes veines

 

Comme je n’ai que des mots que j’ai pris au hasard

Dans des chansons moroses

Celles où l’on dit qu’il est toujours trop tard

Pour y faire quelque chose

Je reste le cœur éparpillé dans je-n’sais-quoi

Tournant tout autour de moi

 

Marqué par les blessures des sales moments qui viennent

Pour peu qu’ils me tiennent

Je partagerai le sort

Des mauvais chiens qui traînent

Pour finir au bord d’une voie suburbaine

Tu viendras dire encore

Que j’en rajoute un peu sur le thème

Eh non,

 

J'exagère à peine

C’est comme une douleur qui saigne

Comme ferait en tirant sa rengaine

Un archet sur mes veines

 

Comme je n’ai que des mots que j’ai pris au hasard

Dans des chansons moroses

Celles où l’on dit qu’il est toujours trop tard

Pour y faire quelque chose

Je reste le cœur éparpillé dans je-n’sais-quoi

Tournant tout autour de moi

 

Mais je garderai quoiqu’il advienne

Ma réserve extrême

 

 

 

Paroles & musique : William Sheller

(Editions Marine Handler & Polygram Music)