MA HANTISE ORDINAIRE

 

 

 

Les circonstances sont toujours terribles

Quand elles sont originales

A leur façon de jouer sur l’impossible

Et de conjuguer au fatal

Et moi je n’pouvais pas prévoir

Non, non, non

Je n’pouvais pas savoir

 

Il a fallu les avions dans les airs

Les bateaux du large sur les océans verts

Les taxis qui tournent dans des cités entières

Au départs

Dans les gares

Pour le voir

Pour y croire

 

Me laisse pas tomber comme un sac à misère

Me laisse pas rouler comme une bille autour de la Terre

Il me semble évident qu’il n’y a plus rien à faire

Je crois bien qu’t’es devenue ma hantise ordinaire

 

Tout ça me porte à ne pas oublier

Que ce qui tient peut se défaire

Dans les méandres du calendrier

Où le hasard met ses affaires

Parce qu’on n’peut jamais tout prévoir

Non, non, non

On n’peut pas tout savoir

 

Il a fallu les avions dans les airs

Les bateaux du large sur les océans verts

Les taxis qui tournent dans des cités entières

Au départs

Dans les gares

Pour le voir

Pour y croire

 

Me laisse pas tomber comme un sac à misère

Me laisse pas rouler comme une bille autour de la Terre

Il me semble évident qu’il n’y a plus rien à faire

Je crois bien qu’t’es devenue ma hantise ordinaire

 

 

 

Paroles & musique : William Sheller

(Editions You You Music)