LES MOTS QUI VIENNENT TOUT BAS

 

 

 

Trois heures moins deux retarde ses aiguilles

Au soleil d'un volet qui baïlle

Et ça respire tout au fond du vent

C’est un rideau qui court autour de ses mailles

Tu pousses l’amour vers moi

J’aime bien les mots qui te viennent tout bas

Mais

 

Est-ce que tu sais que j’t’aime en pagaille ?

C’est comme un mal de vivre à la débraille

Le feu de Dieu qui court dans les entrailles

Et qui vous laisse le corps si lourd

 

Et le jour traîne d’une heure à peine

Au fil des ombres longues sous le bout des doigts

La nuit va revenir monter sans rien dire

Le long des arbres tièdes et jusqu’au bord du toit

Tu pousses l’amour vers moi

J’aime bien les mots qui te viennent tout bas

Mais

 

Est-ce que tu sais que j’t’aime en pagaille ?

C’est comme un mal de vivre à la débraille

Le feu de Dieu qui court dans les entrailles

Et qui vous laisse le corps si lourd

Juste après l’amour

 

 

 

Paroles & musique : William Sheller

(Editions You You Music)