LES MOTS QUI VIENNENT TOUT BAS
Trois heures moins deux retarde ses aiguilles
Au soleil d'un volet qui baïlle
Et
ça respire tout au fond du vent
C’est
un rideau qui court autour de ses mailles
Tu
pousses l’amour vers moi
J’aime
bien les mots qui te viennent tout bas
Mais
Est-ce
que tu sais que j’t’aime en pagaille ?
C’est
comme un mal de vivre à la débraille
Le
feu de Dieu qui court dans les entrailles
Et
qui vous laisse le corps si lourd
Et
le jour traîne d’une heure à peine
Au
fil des ombres longues sous le bout des doigts
La
nuit va revenir monter sans rien dire
Le
long des arbres tièdes et jusqu’au bord du toit
Tu
pousses l’amour vers moi
J’aime
bien les mots qui te viennent tout bas
Mais
Est-ce
que tu sais que j’t’aime en pagaille ?
C’est
comme un mal de vivre à la débraille
Le
feu de Dieu qui court dans les entrailles
Et
qui vous laisse le corps si lourd
Juste
après l’amour
(Editions
You You Music)