ATHIS
Il pousse autour de ma fenêtre
Une
maison vide où tu vivais avant
Et
Où
je me perds tout autant peut-être
Que
ma mémoire et sans quelqu’un dedans
Le
jour se meurt
Mais
le soleil m’enivre
J’ai
le vent dans les yeux
Qui
me parle de toi
La
tombée des heures
Où
suffisait pour vivre
De
te sourire un peu
S’en
est revenue chez moi
Il
tourne autour de ma fenêtre
Une
rue qui marche sous le pas des gens
Et
D’où
l’on s’éloigne jusqu’à disparaître
T’en
vas-tu mieux d’être si loin devant ?
Le
jour se meurt
Mais
le soleil m’enivre
J’ai
le vent dans les yeux
Qui
me parle de toi
La
tombée des heures
Où
suffisait pour vivre
De
te sourire un peu
S’en
est revenue chez moi
Et,
tout au bord de ma fenêtre
Et
ses reflets pour mieux se voir dedans
Moi,
j’ai le regard à rien laisser paraître
Comme
un miroir et sans quelqu’un devant
Le
jour se meurt
Mais
le soleil m’enivre
J’ai
le vent dans les yeux
Qui
me parle de toi
La
tombée des heures
Où
suffisait pour vivre
De
te sourire un peu
S’en
est revenue chez moi
(Editions
Marine Handler)